Bravo Gloria, bravo Gaby

Chers camarades

Au niveau national, le bilan est lourd pour le Parti Socialiste. Nous avons perdu la moitié des départements que nous détenions et nous n'en avons gagné qu'un seul à la droite. Collectivement, nous devrons tirer les leçons de cette débâcle...

Heureusement, au niveau régional, départemental et local, le rose se maintient...

Quatre départements aquitains sur cinq se sont dotés d'une majorité de gauche dont le nôtre, le département des Landes où la gauche a raflé 10 cantons sur quinze. Notre majorité départementale avec Henri Emmanuelli à sa tête va pouvoir poursuivre sa bonne gestion et l'amplifier...

Sur le canton de Dax 2, La gauche l'emporte aussi puisque Gloria, Gaby et leurs remplaçants, Bérangère et Stéphane, devancent la liste de droite avec 50.8% des voix.

Ne boudons pas notre plaisir, c'est parce que la victoire a été courte qu'elle est encore plus belle... Savourons-la !

2001, 2008 et 2015, trois victoires successives pour la gauche sur le canton Dax-Sud (dorénavant DAX2) ; 2008, 2014, deux victoires successives pour la gauche aux Municipales sur la ville de Dax... Quel chemin ! 

Personne ne peut plus contester l'implantation du parti socialiste dans le paysage local comme un acteur majeur...

Dans un contexte difficile, nous avons résisté et nous avons su convaincre que chez nous une politique de gauche n'a rien à voir avec une politique de droite... Poursuivons le combat car rien n'est acquis définitivement.

Savourons notre victoire et tournons-nous vers l'avenir... Demain, au mois de juin, notre parti tiendra son congrès. La section de Dax y participera activement pour doter notre formation d'une nouvelle orientation et d'un nouvel élan. Après demain, au mois de décembre, nous ferons campagne pour les élections régionales. Je sais que nous serons tous au RDV.

Très vite, nous nous retrouverons en réunion de section pour débattre de la situation politique locale et nationale. Nous aurons aussi à échanger sur les différentes contributions déposées pour le congrès de notre parti. Certes la première mission d'un parti politique est de gagner des élections mais il en a d'autres qui sont importantes : le débat d'idées et l'élaboration d'un programme ambitieux pour notre pays.

Chers camarades, je vous renouvelle au nom de nos élus, Gloria et Gaby, au nom du parti socialiste, nos sincères remerciements pour cette belle campagne militante où chacun parmi vous a joué son rôle. Sans vous, sans votre dévouement et votre engagement, la victoire aurait été impossible.

Merci !

Amitiés socialistes

Lotfi Midouni

Secrétaire de section

TARIFICATION EQUITABLE DE L’EAU : UNE DECISION POLITIQUE FORTE

Ce mercredi 18 décembre a été marqué par la décision du Conseil Municipal d’instituer une tarification équitable de l’eau. Derrière ces mots se dessine un choix politique fort. Le choix de faire diminuer la facture de près de 2/3 des Dacquois en répartissant le coût de l’eau de façon équitable. Cette tarification fait suite à une étude soigneuse des besoins des foyers de notre ville.

Tout d’abord, les 30 premiers mètres-cubes seront gratuits. Ils correspondent aux besoins vitaux, aux besoins fondamentaux auxquels tout un chacun a droit : la boisson et l’hygiène. Les premiers bénéficiaires seront les personnes seules et les ménages modestes qui ont des consommations faibles en rapport avec ces besoins de base, mais aussi les familles nombreuses qui ne seront pas pénalisées, au contraire.

En effet, au-delà des ces 30 m2, les paliers seront progressifs. Sachant que 50 % des abonnés dacquois consomment moins de 50 m2 par an, ce sont au total près des 2/3 des abonnés qui bénéficieront d’une réduction de leur facture. Les plus gros consommateurs, possesseurs de grands jardins et de piscines, verront leur facture augmenter bien sûr. Cela concerne, on le comprend, des abonnés dont les revenus le permettent.

Le prix de l’eau pour boire et se laver va ainsi baisser significativement.

A l’inverse, il en coûtera un peu plus pour remplir sa piscine.

Ce type de tarification est encore très confidentiel en France. De surcroît Dax se met à la pointe de l’innovation en l’appliquant à l’eau potable et à l’assainissement, tout en gardant bien sûr le prix fixe de l’abonnement.

Au-delà de l’objectif premier de baisser le coût de l’eau, les vertus de ce système sont aussi écologiques. Il incitera à « faire plus attention », à réduire les gaspillages, à penser à ce que l’ont fait en ouvrant un robinet. Tout en faisant plaisir au porte-monnaie, on limitera la consommation de cette ressource à laquelle, selon l’ONU et l’OMS, tout homme a droit gratuitement pour satisfaire ses besoins vitaux.

Préserver le pouvoir d’achat des plus fragiles d’entre nous et préserver une ressource vitale est un choix politique fort, un « marqueur » de Gauche dont nous socialistes sommes fiers. Agissons tous pour que cela continue six ans de plus.

L’OPPOSITION A SA TÊTE DE LISTE

Jean-Pierre Bastiat s’est donc déclaré officiellement tête de liste d’opposition à notre équipe sortante, une liste prétendue « sans étiquette » face à une liste de gauche, et une probable liste FN…

Qui est dupe ? S’il n’a pas l’investiture, il aura au moins le soutien de l’UMP. Après toutes les tergiversations, les tours de table et les amabilités échangées à droite depuis des mois, il fallait trouver quelqu’un. Ils ont donc trouvé un habitant de Heugas, Jean-Pierre Bastiat, dont la haute stature cache mal l’UMP qui avance en ordre dispersé derrière lui.

Après qu’eurent renoncé MM. Defos du Rau, Ardanuy et Dubois, pressentis à tour de rôle depuis début 2013, M. Bastiat, sollicité à son tour en désespoir de cause, avait initialement exprimé ses réticences pour préserver sa santé et sa vie privée. Mais qui d’autre que lui pouvait « y aller » ?

Le soutien de Juppé et la présence sur cette liste de Defos du Rau et Dubois (qui n’est pas plus Dacquois que Bastiat) prouvent bien que l’UMP est présent à haut niveau. Mais qu’en disent les militants UMP ? Ah c’est vrai, ce n’est pas dans leur culture de voter pour les investitures.

Quant à Caubraque et Ardanuy, « figuras » de l’opposition municipale actuelle, ils sont tout simplement écartés. Les pauvres, ont-ils donc tant démérité ?

Enfin un mot pour Eric Darrière, « un garçon formidable » pour Bastiat. Saura-t-il arbitrer les différends qui déchirent la droite dacquoise ?

Nous reviendrons bien entendu sur cette candidature qui laisse tout de même augurer, dans sa présentation, d’un haut niveau de réflexion, un os de jambon entre les dents…

Lettre de candidature de Gabriel Bellocq

Madame, Monsieur,

Au mois de mars 2014, à l’occasion des élections municipales, vous aurez à désigner celui ou celle qui deviendra Maire de Dax pour les six prochaines années. Aujourd’hui j’occupe cette fonction, et il m’a semblé important de vous faire part personnellement de ma décision : je suis candidat à cette élection.

Depuis 2008, nous avons travaillé, avec l’équipe municipale qui m’entoure, pour améliorer votre quotidien et préparer le futur de notre ville. Ce travail, nous l’avons conduit avec vous et au service de tous. Nous devons continuer, faire aboutir ce que nous avons commencé, et conserver l’élan engagé ces dernières années qui a métamorphosé notre ville pour « Mieux vivre Dax ».

Dans cet esprit, je souhaite que ma candidature soit celle du rassemblement
le plus large possible. Je conduirai une liste qui témoignera de la vitalité et
de la diversité de notre cité et qui sera à votre image.

Je vous proposerai dans les prochains mois un programme pour les six années qui viennent. L’emploi et la solidarité, l’éducation et la culture, l’attention portée à nos jeunes et aux personnes âgées, la tranquillité et la sécurité publique et la qualité de notre cadre de vie seront au cœur de mes priorités.

Je sais ce qu’exige la fonction si particulière de Maire : être Maire, c’est savoir décider, assumer des responsabilités quelquefois difficiles, choisir et parfois trancher. Mais c’est aussi rassembler les talents et animer des équipes pour mettre toutes leurs énergies et leurs compétences à votre service. C’est encore, par l’écoute, le contact, la proximité, connaître et comprendre vos besoins, vos attentes.

Cette campagne, je la conduirai avec enthousiasme et sérénité, portant les valeurs humanistes qui sont les miennes et avec la dignité qu’impose ce moment de confrontation républicaine.

Gabriel Bellocq sera notre tête de liste pour les élections municipales à Dax.

Hier soir les adhérents de la section socialiste de Dax ont désigné à l'unanimité Gabriel Bellocq pour conduire la liste que proposeront les socialistes au suffrage des électeurs pour les prochaines élections municipales.

Gabriel Bellocq, qui était seul candidat, a recueilli sur son nom la totalité des suffrages exprimés (54 voix sur 54 exprimés). 

A l’issue de ce scrutin, l'unité réalisée autour de la candidature de Gabriel Bellocq est incontestable. Elle est aussi forte et belle!
Les militants lui ont ainsi confié le soin de porter haut et fort nos couleurs dans cette bataille décisive pour Dax et les Dacquois.
Ils nous faut maintenant œuvrer au rassemblement de la gauche et de tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs humanistes que nous défendons.
Les militants socialistes sont  prêts pour aborder avec enthousiasme et dignité cette campagne qui s'annonce.
C'est unis, rassemblés et déterminés que nous préparons dès aujourd'hui les victoires de demain.
Vous retrouvez bientôt ici la lettre que Gabriel Bellocq adresse à tous les habitants de Dax pour leur annoncer sa candidature.

Sureffectifs au Lycée de Borda , Lettre d'Elisabeth Bonjean au Recteur

Monsieur Olivier Dugrip
Recteur d'Academie
Rectorat d'aquitaine
5, rue joseph de carayon-latour
BP 935
33060 Bordeaux cedex




Monsieur le Recteur d'Académie,

Vous n'êtes pas sans ignorer les difficultés et les tensions importantes générées par la hausse des effectifs constatée dans les lycées de l'agglomération dacquoise, en particulier le lycée de Borda à Dax.

Je déplore cette situation de crise, qui génère des mouvements de protestation des lycéens, parents d'élèves et enseignants. Leur mécontentement se cristallise sur le Conseil Régional d'Aquitaine, auquel ils reprochent un manque d'anticipation, tout en revendiquant l'ouverture d'un nouveau lycée dans le sud des Landes.

La construction d'un nouvel établissement ne saurait cependant constituer qu'une réponse de long terme à l'accroissement démographique que nous constatons dans les Landes. Elle ne pourrait répondre à l'urgence de la situation que nous connaissons aujourd'hui, qui semble résulter de la conjonction de facteurs plus complexes.

Depuis la dernière rentrée scolaire, le Lycée de Borda accueille 2300 élèves, et se trouve confronté à des surcharges d'effectif au niveau des classes de seconde.

Pour répondre à cette situation, et faire face à l'afflux des demandes d'inscription, vos services ont procédé à l'ouverture d'une classe de seconde générale au Lycée Haroun Tazieff, et d'une 19ème division de seconde au sein du Lycée de Borda. Cette mesure s'avère malheureusement insuffisante, puisque 12 des 19 classes de seconde de Borda accueillent aujourd'hui plus de 35 élèves.

Ces circonstances entraînent des conséquences dommageables pour la vie de l'établissement, et nuisent aux bonnes conditions d'enseignement, à l'équilibre des emplois du temps et au fonctionnement des services de restauration.

Force est aujourd'hui de constater que les moyens financiers et humains consacrés à l'enseignement dans cet établissement ne répondent pas aux besoins de ce territoire, aux enjeux pédagogiques et éducatifs, et aux bonnes conditions de travail que sont en droit d'attendre les parents d'élèves, les élèves et leurs enseignants.

Selon les informations dont je dispose, cette hausse des inscriptions en classe de seconde paraît liée, d'une part aux consignes de l'Éducation Nationale de limiter les taux de redoublement au niveau des classes de troisième, d'autre part à un taux de redoublement en seconde plus important que les années antérieures. A cela s'ajoute la très forte attractivité des filières générales au détriment des filières technologiques et professionnelles.

Ces éléments, conjugués à l'évolution démographique importante du territoire des Landes, expliquent sans doute en partie cette situation de tension.

En outre, il s'avère que l'administration de l'Éducation Nationale a validé le transfert sur le lycée de Borda de la section « bac pro vente », jusqu'alors accueillie au lycée de Saint Paul lès Dax, venant aggraver les difficultés d'un établissement déjà confronté à des effectifs surchargés.

Au vu de ces différents éléments, je ne puis que vous exprimer mon étonnement sur les choix mis en œuvre par vos services qui, faute d'une gestion prévisionnelle cohérente des effectifs, nous ont conduits à la situation de crise que nous connaissons aujourd'hui.

Je déplore en particulier que les postes d'enseignement ouverts au sein de cet établissement n'aient qu'imparfaitement tenu compte de la hausse importante des inscriptions constatées.

En conséquence, je vous remercie de bien vouloir m'indiquer, dès que possible, les mesures que vous envisagez de prendre à court et moyen terme afin de répondre à l'urgence de la situation générée par l'accroissement des effectifs actuellement constaté au sein des lycées de l'agglomération dacquoise.

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Recteur d'Académie, à l'assurance de ma haute considération.

Elisabeth Bonjean

Conseillère régionale d'aquitaine

« A force de sacrifier l’essentiel pour l’urgence, on finit par oublier l’urgence de l’essentiel »   (Edgar Morin)

Il a fallu à la droite dix ans pour mettre le pays à genoux. Destruction des services publics, remise en cause de la retraite à soixante ans, détricotement de la protection sociale, cadeaux fiscaux aux plus riches au détriment de la solidarité nationale, explosion des délits d’atteinte aux personnes, chômage exponentiel, et j’en passe…

Et on voudrait que l’actuel gouvernement de gauche élu depuis à peine cinq mois (dont deux mois d’été) ait déjà tout réparé ?

Avec quelle baguette magique ? Avec le déficit record hérité de Sarkozy ?

Le temps des gesticulations est révolu ! Les français en ont soupé des lois de circonstances jamais suivies d’effets ! Une nouvelle orientation politique demande de la réflexion, de la concertation, du temps…

C’est vrai que l’urgence imposée par ces temps de crise, suscite chez nos compatriotes beaucoup d’impatience. Mais le gouvernement agit ! Beaucoup de décisions ont été prises cet été et pas les moindres :

- Suppression de la TVA Sarkozy qui ponctionnait 400 € par an et par ménage

- Encadrement des loyers à la relocation

- Mesures en faveur du logement social : doublement du plafond du livret A, session gratuite de terrains de l’état aux collectivités territoriales, relèvement du pourcentage de logements sociaux par commune à 25%

- Augmentation de 25 % de l’allocation de rentrée scolaire

- Baisse des prix du carburant

- Augmentation du Smic

- Création de 1 000 postes d’enseignants supplémentaires

- Création de 500 emplois de prévention et de sécurité supplémentaires

- 700 classes ouvertes dans les écoles

- 1 500 auxiliaires de vie scolaire recrutés pour la scolarisation des enfants handicapés

- Création de 150 000 emplois d’avenir, dont 100 000 dès 2013 pour aider les jeunes les plus éloignés de l’emploi à entrer sur le marché du travail.
-      Hausse de 2.1% des bourses étudiantes. Lancement des Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche
-      Création des zones de sécurité prioritaire (ZSP)
-      Révision de l’impôt sur les hauts revenus avec la création d’une nouvelle tranche d'imposition à 45 % pour les revenus au-delà de 150 000 euros par an, et de la taxe à 75 % pour les revenus au-delà d'un million d'euros

 
Ainsi, il faut beaucoup de mauvaise foi pour taxer ce gouvernement d’immobilisme. D’ailleurs, au moment où vous lisez ces lignes, la session parlementaire a repris et le vote du budget 2013 est en bonne voie pour une nouvelle salve de mesures destinées à assurer en même temps l’investissement, l’emploi, la solidarité et la réduction nécessaire de nos déficits.

                                                                                          Lotfi midouni

L'AGGLO A FÊTÉ LA ROSE

Vendredi 29 juin, toutes les section PS du Grand Dax ont organisé et servi un repas convivial Salle Amélie Charrière. Ce rassemblement intitulé "L'Agglo fête la Rose", le premier du genre, a rassemblé plus de 240 personnes. Il préfigure l'action du Pari Socialiste dans l'agglomération, dans les prochains mois comme dans les années à venir.

Nous publions le discours d'accueil de Philippe Duchesne, Secrétaire de section de Dax.

"Chers amis, chers camarades,

Je ne mettrai aucune solennité dans mon propos. Bien au contraire, c’est la joie qui m’anime de vous voir réunis ce soir.

Avant tout je voudrais excuser quelques uns d’entre nous, et des plus éminents, qui ont mérité un peu de repos, ou qui sont appelés à d’autres obligations.

Jean-Pierre Dufau est à Helsinki d’après mes sources. Vous savez que se déroulent là-bas les championnats d’Europe d’athlétisme. Saluons son esprit sportif.

Dany Michel m’a demandé aussi de l’excuser. Est-elle aussi à Helsinki ? Cela ne nous regarde pas !

Renaud Lagrave a lui des obligations professionnelles loin des Landes. Où est-il ? Cela ne nous regarde pas.

Gérard Le Bail, secrétaire de section de Narrosse, prétend être en vacances. Où ça ? Cela ne nous regarde pas.

En tous cas, nous tous, si nous sommes présents ici ou si d’autres goûtent un repos mérité, c’est que, comme le dirait une célèbre contribuable prénommée Liliane, nous le valons bien !

Nous sommes donc réunis, socialistes et sympathisants, élus et militants, pour la première fois dans un rassemblement de toutes les sections du grand Dax. C’est une première mondiale ! Du jamais vu. Dax Nord avec Dax Sud pour faire la fête ! L’événement est d’une telle nouveauté, d’une telle importance… que nous avons décidé d’offrir le repas.

Je remercie donc tous les adhérents qui par leurs cotisations permettent de financer tout ce qui est sur les tables, à part l’apéro bien sûr, qui mérite un traitement spécial dans le cadre de la lutte contre l’ivresse publique et dans le cadre plus prosaïque de l’équilibre financier des sections. A ce sujet, les trésoriers m’ont glissé à l’oreille que des dons participatifs étaient acceptés dans un tronc dédié à cet usage et situé à côté du vin. Oui, garder l’équilibre est bien un souci constant que ce soit dans les finances ou dans l’ivresse.

Alors ce soir réjouissons-nous

Nous allons manger et boire – avec modération – dans une France dirigée par un Président socialiste, un Premier Ministre socialiste, un gouvernement à grande majorité socialiste. Et nous n’oublions pas nos amis Verts, qui gouvernent avec nous, et nos camarades du Front de Gauche, dont certains adhérents sont parmi nous ce soir, en particulier Roland Ramis à la sono.

Nous allons manger dans une France où les lois vont être votées pendant 5 ans par une Assemblée Nationale à majorité absolue socialiste, et un sénat à majorité de Gauche. Les conditions sont pas mal réunies pour le changement ! Profitons-en, la proportionnelle ne donnera plus cette opportunité.

Ce n’est pas tout. Dans cette France, 24 régions sur 27, dont l’Aquitaine, et 61 départements sur 101 sont à gauche, dont les Landes qui comptent 2 sénateurs et 3 députés socialistes.

Dans notre circonscription, 50 communes sur 52 ont placé Jean-Pierre Dufau et Elisabeth Bonjean en tête de leurs suffrages. Dans notre circonscription, les 3 communautés de communes ou d’agglomération, Seignanx, MACS et Grand Dax sont majoritairement à Gauche.

Et, sans faire du Daxisme comme certains font du parisianisme, je ne suis pas peu fier de rappeler que Dax est maintenant bien ancrée à gauche, depuis que les résultats du 2^e tour des législatives (54,54 %) ont amplifié les résultats de François Hollande (51,37 %).

Que n’a-t-on pas entendu et lu, de la part de la droite, mais aussi de pas mal de personnes qui nous soutiennent. Notre victoire aux côtés de Gaby était une victoire de circonstance, une victoire de rejet, une erreur, une usurpation pour la droite qui se croyait propriétaire de cette ville, résistant à cette canaille d’agglo de gauche.

Eh bien voilà. Dax s’est mis au diapason, non seulement parce qu’un courant national portait François Hollande vers le pouvoir, non seulement parce que Sarkozy était rejeté, non seulement parce que les acteurs de la campagne, militants et sympathisant, les volontaires du changement, ont travaillé sans compter leur peine, mais aussi parce que les Dacquois ont ouvert les yeux sur le concret d’une politique de Gauche. Cela s’appelle une démonstration par l’exemple.

Et Elisabeth était là pour incarner cette politique aux côtés de Jean-Pierre. Applaudissez-la, elle le vaut bien.

J’ai parlé de diapason. Vous le savez, le diapason permet d’accorder les instruments. Il donne le la pour tous, mais chacun joue sa partie pour faire ce que l’on appelle communément de la musique. Et comme le dit Jean-Jacques (Jean-Jacques Goldman pour les non mélomanes), quand la musique est bonne, quand elle guide nos pas, eh bien les cœurs se réchauffent et se rapprochent.

Contrairement à un usage très répandu ici, je ne fais pas ce soir de comparaison rugbystique, vous aurez la bonté de m’en excuser…

Donc, pour continuer dans la métaphore musicale, je veux voir dans cette soirée une bonne répétition de cette musique. Certes les musiciens se connaissent et se rencontrent souvent, c’est le Grand Orchestre socialiste du grand Dax. Mais cet orchestre manque d’un poil de pratique commune.

C’est dans cet esprit que nous nous réunissons ce soir. Je suis convaincu que pour la prochaine échéance, les municipales de 2014, il faudra se donner la main, bien plus que nous l’avons fait jusqu’à maintenant.

L’agglo est à Gauche, sous la houlette de Jean-Marie Abadie, grâce à une majorité d’élus de gauche. Et cette majorité de Gauche, elle ne s’obtient que par le suffrage universel, commune par commune.

Il y a des communes à gagner et il y a des communes à garder. Il est donc essentiel d’aider les sections qui ont des conquêtes à mener. Les aider par notre présence effective et notre soutien actif. Il est essentiel et vital de garder Dax à Gauche. Est-il besoin de vous rappeler le frein au développement et à l’action sociale qu’ont été les 2 mandatures Forté ? Sans parler du risque de voir l’agglo basculer à droite…

Il est donc essentiel de laisser derrière nous les petites chacailleries traditionnelles mais inutiles. Bien sûr, chaque section doit gérer ses propres problèmes dans son secteur, commune ou groupe de communes. Mais j’en appelle à tous pour avoir aussi une vision plus globale de l’avenir et de la politique du Grand Dax.

Et pour cela, je souhaite que nous acceptions le principe, en marge de nos traditionnelles réunions de sections, de réunions et de travaux communs tout au long des prochains 18 mois. Par exemples des réunions thématiques suivies de débats, comme nous le faisons à Dax depuis 4 ans, et des réunions mettant sur pieds des actions communes.

Je parlais de musique tout à l’heure. Le la est donné par le diapason, et le tempo est donné par le métronome, appareil qui fonctionne sur le principe du balancier. Attention au balancier !

François Hollande a été élu. Vous voyez que son action en Europe fait bouger les lignes, la preuve encore cette nuit à Bruxelles. Ses premières mesures nationales vont dans le sens d’une plus grande justice sociale. Mais attention, son action va se faire sur le fil du rasoir entre mesures sociales, gestion des comptes et reprise économique. Il n’y aura pas d’état de grâce, et, j’espère, pas de déroute économique comme en 1983, pas d’effet de balancier. La droite n’attend que cela, ici comme partout en France. Il y aura des mécontents, c’est normal.

Alors, mes camarades et mes amis, soutenons l’action de notre Président, soutenons nos parlementaires, soutenons nos élus Aquitains et Landais, soutenons nos élus municipaux de Gauche, soutenons le Grand Dax.

Restons vigilants

Restons combatifs

Restons solidaires

Restons unis

Vive la Gauche !"

SATIRADAX : Ça tire à droite !

Dax innove, Dax bouge, Dax avance 

et cela semble en déranger quelques uns.

Et c'est tant mieux. Agiter les consciences est salutaire !

Dax a réussi un festival international avec une centaine d'invités dont les plus célèbres ont donné de leur temps bénévolement. Daniel Prévost, parrain du festival, a laissé 4 tournages en cours ! François-Xavier Demaison, Edouard Baer et Fabrice Eboué ont fait une parenthèse dans leur travail pour nous honorer de leur présence. Aucun n'a fait défaut !!! Quant aux groupes et artistes passant sur scène, soit ils se sont produits gratuitement, soit ils ont divisé leurs cachets par 3 !

Ce festival exalte la liberté d'expression. De nombreux dessinateurs de presse étaient là, des Français, des Belges, des Suisses... et des Tunisiens, certains menacés de mort dans leur pays. A-t-on vu des élus de droite, des membres de l'UMP venir leur apporter leur soutien face à l'obscurantisme des islamistes ? Pas du tout. Ils avaient pourtant une belle occasion de donner du sens à leurs arguments de campagne électorale. Mais non, c'était trop leur demander. L'obscurantisme est surtout de leur côté, la preuve.

Ce festival s'approche de références comme Musicalarue (qui a 1 M € de budget) ou Garorock (1,8 M €), avec environ 15 000 festivaliers en 4 jours, le tout pour 200 000 euros. La Ville a fait 65 000 € de recettes ! Dont 23 000 avec Rémy Gaillard, venu lui aussi bénévolement ! L'association partenaire a fait un travail remarquable aux côtés de Stéphane Mauclair, adjoint à la culture. Cette association va pouvoir embaucher !  La droite est-elle contre ? Préférerait-elle que l'on verse les dividendes aux actionnaires ?

Les spectacles étaient presque tous complets ! Les Ramoneurs de Menhirs : plus de 1000 spectateurs, Sophia Aram : complet, Marcel et son Orchestre : 1000 personnes, Rémy Gaillard : complet dont 2300 payants, Zebda : 900, Prévost : complet, Titine : complet ! Un succès qu'il nous tarde de retrouver l'an prochain. La droite est-elle contre tous ces verres et ces repas servis dans les cafés et restaurants, dont certains ont eu du mal à faire face à l'afflux de clientèle ?

Nous n'avons pas l'habitude de commenter les publications de la droite dacquoise. Entre parenthèses, vous ratez quelque chose. On y trouve de la réflexion, de la hauteur de vue, de la profondeur d'analyse dans la critique, de l'humour fin et subtil, des projets structurés, et des commentaires collant au plus près de la réalité... Si vous n'avez rien d'autre à faire, vraiment rien d'autre, vous pouvez regarder et juger par vous-mêmes.

Mais revenons un bref instant au bref (très bref) article de Dax Horizon sur Satiradax : le ridicule ne tue pas, heureusement pour les rédacteurs dont le niveau intellectuel laisse pantois. Les deux photos publiées témoignent d'un esprit qui ne trompe personne : deux photos prises à des moments de relâche ! Quand au texte injurieux et hors sujet, soyons charitables de ne pas le commenter. Laissons-le dans son caniveau et regardons plutôt les photos de notre article précédent.

Et réfléchissons un peu. Si ces gens écrivent leurs insultes et leurs mensonges tendancieux sur leur blog, c'est bien parce qu'ils bénéficient de la liberté d'expression qui est un des piliers de la démocratie. Ils devraient être heureux de voir que Dax fait venir des artistes qui expriment eux aussi leurs idées, même et surtout si elles sont différentes, dérangeantes, iconoclastes. Ecoute, réflexion, empathie, tolérance, humour, solidarité, sont des mots qui vont très bien avec le progrès et la cohésion sociale. 


La droite municipale se refuse à cette idée en ne votant pas le budget de Satiradax. Le prétexte invoqué en Conseil Municipal, c'est amusant, est financier ! Elle se répand sur son blog nauséabond. Tant pis pour elle. 

Et tant mieux si Dax est maintenant connue aussi par ce festival, 
le premier du genre en France.

Merci à Gaby et son équipe d'avoir osé.

Merci à Marc Large d'avoir mis en musique ce projet.

Philippe Duchesne

SATIRADAX : témoignage !

UN COUP DE MAÎTRE

Jumeler la Fête de la Musique et l'ouverture de SATIRADAX fut un coup de maître !
Déambuler en ville jeudi soir fut un délice. Chœurs d’hommes par ci, accords de guitare par-là, cuivres jazzi au détour d’une ruelle, percussions sous un porche, rock place du Mirailh, bal musette sur une placette,  chansons à texte vers le Thiers… Les pas nous mènent tranquillement vers le parc des Arènes où les deux fêtes fusionnent en douceur…

Dax est enfin la ville du sud dont on rêvait où il fait bon vivre, marcher, se promener… Il ne manquait que les effluves du jasmin et de la lavande pour se croire ailleurs…
Les terrasses de bar et restaurants étaient pleines de monde, les kiosques du parc aussi, les gens souriaient, discutaient, riaient…

Beaucoup étaient sortis pour la fête de la musique et se sont retrouvés à applaudir l’ouverture de SATIRADAX … d’autres ont été attirés par l’ouverture du festival et ont fini flânant dans les rues piétonnes et  dégustant les accords mélodieux…

De mémoire de dacquois, ce fut la plus belle fête de la musique qu’a connue la ville. Bravo aux organisateurs pour leur flair et leur savoir-faire !

SATIRADAX : un pari réussi !

L'arrivée des artistes le 21, un tantinet inhabituelle pour notre bonne ville, a rassemblé une foule bien plus nombreuse que l'an dernier. Et pour cause ! L'équipe de Groland, son Président en tête, était attendue par de nombreux fans, et par tous ceux qui font de l'humour iconoclaste un mode d'expression, un mode de pensée démocratique.

Le public était divers : des jeunes, des familles, des séniors, des hommes, des femmes… Ce festival a su attirer toute la diversité de notre société, c’est sa force ! Et cette diversité est aussi sa promesse : SATIRADAX est condamné à se réinventer sans cesse pour nous surprendre à chaque nouvelle saison ! Gageons que le festival 2013 attirera des artistes nouveaux et des genres musicaux plus variés !

Vendredi soir à l’Atrium, Tintine a tenu le haut du pavé dans son « bistrot »… Un bon spectacle populaire plein d’humour et de finesse qui aurait mérité une salle plus vaste (pourquoi pas les Arènes). La seconde partie de la soirée a mêlé musique punk et musique celtique. Ce fut la démonstration de l’alliance de l’eau et du feu en toute harmonie…

Samedi fut riche et éclectique (cinéma, théâtre, concerts...). Sophia Aram a enchanté son chanceux public (nombreux furent les malheureux à n’avoir pu trouver un billet)…

Rémi Gaillard a encore frappé : spectacle à 23H59… « La nuit du n’importe quoi ! »… Il fallait oser ! Il y avait du DADA dans cette programmation surréaliste ! Du DADAISME dans le déroulement de cette folle nuit ! Ils sont venus nombreux assister au spectacle et ils ONT FAIT le spectacle… Les acteurs n’étaient pas là où on les attendait… C’est aussi ça SATIREADAX, surprendre et dérouter !

Mes deux enfants (14 ans et 18 ans) sont rentrés tard dans la nuit, les vêtements et les chaussures détrempés mais ils étaient heureux et enthousiastes… GENIAL ! n’arrêtaient-ils pas de répéter dans leur exubérance d’adolescents.

Dimanche fut à sa manière surprenant et inattendu ! Nous étions un groupe d’adultes au concert phare du festival (les enfants ne voulaient pas voir ZEBDA, c’est pour les vieux…).

A 18H00, les festivités démarrèrent avec HK et les SALTIMBANKS. Quelle surprise pour qui ne les connait pas ! Les chansonniers français ont enfin trouvé leur relève ! Et quelle relève ! Du talent à l’état pur ! Quelle joie et quels délices… la reprise de Jacques Brel dans « Amsterdam » fut éblouissante de sensibilité… Avec de tels artistes, on est tous d’accord pour crier « ON NE LACHE RIEN !» Allez découvrir leur dernier album « Les temps modernes », vous  serez enchantés !

Le chapiteau chauffé à blanc était prêt à accueillir ZEBDA et il ne fut pas déçu ! Les troublions de Toulouse nous ont transporté sur un nuage : tout le monde a chanté, dansé, crié ! A la fin la scène fusionnait avec le parterre et les artistes, ovationnés encore et encore eurent un mal fou à quitter le public…

Et hop ! Une dernière bière et encore une dernière (des sodas pour moi !)… Personne n’avait envie que ça s’arrête ! Nous avions donc flâné de bar en bar jusqu’à tard dans la nuit…

Vivement juin 2013 et le prochain SATIRADAX !

 En vous quittant, me vient à l’esprit cette pensée de Francis Picabia qui pourrait illustrer ce beau festival : « Notre tête est ronde pour permettre à la pensée de changer de direction. »

VIVE SATIRADAX et dusse ce festival nous faire tourner la tête encore longtemps…

Lotfi Midouni

Voici quelques photos